09 décembre 2010

Herta Müller 843


Hier soir j'étais à Bâle pour rencontrer le prix Nobel de littérature 2009, Herta Müller, écrivaine roumaine réfugiée en RFA pour fuir le régime Ceaucescu.

1993 : Prix de la critique littéraire (D)
1994 : Kleist-Preis
1995/1996 : Ecrivaine de la Ville de Francfort/Main
1997 : Prix de littérature de Graz (A)

1998 : International Dublin Literary Award
1999 : Prix Franz-Kafka
2002 : Karl-Zuckmeier-Medaille
2004 : Prix de littérature de la Fondation Konrad-Adenauer
2005 : Prix de littérature de la Ville de Berlin
2006 : Prix Würth de la littérature européenne
2009 : prix Nobel de littérature
2010 : Grand Croix de Mérite avec étoile de l'Ordre du Mérite de la RFA

Membre de la Deutsche Akademie für Sprache und Dichtung

Herta Müller était conviée par l'association "Literaturhaus Basel" à une lecture avec interview au Stadtcasino. Je me suis rendu sur place, pensant l'intercepter avant son entrée sur scène à 19h30, mais, ne sachant pas par où elle allait accéder à la salle et vu que tous les accès interdits au public étaient surveillés, je ne pouvais pénétrer dans la place que par la ruse. J'ai donc choisi d'entrer au Casino par l'entrée des artistes ; pas un chat. J'ai gravi les escaliers qui menaient au 1er étage et suis arrivé directement devant l'entrée de la salle, sans devoir passer par le contrôle des billets. J'ai économisé 25.- mais je me suis farci 2h de lecture et interviews à chier.

Il y avait là bien 500 personnes hagardes, hébétées, subjuguées, en transe, pour assister en partie à un dialogue avec un animateur et surtout à un monologue de Herta Müller qui nous a lu 3 chapitres d'un bouquin dont je n'ai pas saisi le titre et dont je n'ai pas compris la moindre ligne. A la fin de la séance tout le public a vigoureusement applaudi, moi aussi, mais pour saluer la fin du calvaire.

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