Cette année je viens d'y rencontrer Thomas Friedman, grand éditorialiste et journaliste au New York Times, 3x lauréat du Prix Pulitzer, référence internationale parmi les récompenses aux journalistes,
Carsten Schloter, le patron de Swisscom, leader incontesté du marché suisse des télécommunications. Lorsque je l'ai interpelé et lui ai tendu mon carnet, il me fait : "Un autographe ? Mais je n'ai pas l'habitude."
Vous rappelez-vous les démêlés que j'avais eus avec la Police cantonale bernoise l'année passée, qui m'avait fouillé, transmis mes coordonnées au fichier central à Berne ? Ce matin je rencontre les mêmes flics, tout souriants, paluche tendue, me demandant comment ça va, que ça faisait un bail qu'on ne s'était vus, si j'avais bien passé l'hiver, si mon épouse et mes enfants allaient bien, si les Bêliers étaient fiers de leur coup, si le climat du Jura réputé rude, n'affectait pas trop ma santé.
L'année prochaine je me propose de leur envoyer mon carnet pour qu'ils me récoltent les signatures désirées.
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