20 mars 2006

Sir Roger Norrington 300


N'allez surtout pas croire que je me déplace uniquement pour éviter de m'encroûter !
Si je me suis rendu à Berne hier soir, c'est bien parce que Sir Roger Norrington méritait de figurer dans ma collection.
Après une demie-heure d'attente devant le Kultur-Casino, ne voyant rien venir, j'interpelle un gaillard devant l'entrée des artistes, manifestement un des membres clopeurs de l'orchestre de la Radio de Stuttgart qui se produisait ce soir-là, et lui demande si le chef est déjà à l'intérieur. Réponse affirmative. Je me dis alors : "Höfu, fous-y "! Je monte au premier, traverse une nuée de musiciens s'apprêtant à entrer en scène, des ariens, des indo-européens, des gastro-entéritins, des asiates, des amérindiens, des gros, des gras, des roux, des ras, aperçoit le chef, le fait signer, me tire incognito.

Son palmarès : En 1987 Prix Gramophone
En 1997 anobli par la Reine d'Angleterre, devient Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique. Egalement Cavaliere della Repubblica Italiana, Prince consort du Royal College of Music et membre honoraire de l'Académie Royale de musique.
En outre il détient la Croix d'honneur autrichienne des arts et des sciences
En 2001 un de ses enregistrements obtient le Prix Echo de musique classique.
En 2003 il reçoit la Médaille du mérite du Land Baden-Württemberg pour son apport à la tête du Radio-Sinfonieorchester de Stuttgart qu'il dirige encore aujourd'hui.
En 2004 son interprétation de la 9ème symphonie est primée par le Cannes Classical Award et le Record Geijutsu Award japonais.
N'en jetez plus !

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