J'avais appris par la presse que le célèbrissime champion cycliste Bernard Hinault que l'on voit lors de chaque fin d'étape sur le podium du Tour remettre le maillot jaune au coureur 1er du classement général, était l'invité de la confrérie des Amis de Farinet pour aller sulfater la vigne à Farinet (4 ceps) sur les haut de Saillon, comme l'avaient fait auparavant Zidane (107), l'Abbé Pierre(198) , le Dalaï Lama (message 19.09.06), Erni (1), Galabru (259), et j'en passe.
Le scénario est le suivant : au pied du site abritant la vigne, Hinault récupère un vieux vélo militaire à 3 vitesses et torpédo, une boille à sulfatage, et doit gravir la pente à 15% qui mène au site. Les muscles quelque peu rouillés, le souffle plus de ses 25 ans, la panse rebondissante (BMI très respectable, soyons honnête), le quintuple vainqueur du Tour de France, anc. champion du monde, double vainqueur de la Vuelta, triple vainqueur du Giro, le pauvre Hinault met pied à terre et pousse sa bécane.
Les médias se déchaînent, le public applaudit, Hinault se fend la gueule. La manifestation se termine devant un verre et quelques produits du terroir.
Alberto Contador est la star du cyclisme en devenir ; il a déjà remporté un Tour de France et Paris-Nice en 2007, la Vuelta et le Giro en 2008, a été désigné Vélo d'Or en 2007 et 2008.
Je l'ai rencontré en toute décontraction devant l'Hôtel qu'occupe le groupe Astana à Sion pendant cette journée de repos du Tour en Valais. Lance Armstrong qui a fait une courte sortie d'entraînement entouré de ses gardes du corps était inabordable.
Après avoir obtenu la signature de Contador, j'ai aperçu une personne interviewée par la TVE, me suis approché, me suis renseigné (bien qu'il me semblait l'avoir reconnu), il s'agissait de l'ancien champion cycliste, vainqueur du Tour en 1988, de la Vuelta en 1985 et 1989, Pedro Delgado.
